Voilà un "gros" article avec des infos pratiques si vous envisagez de voyager en Egypte et en Arménie. Mais aussi le récit de notre voyage cette semaine entre les 2 pays avec une escale en France. Généralement, je ne fais pas de cas de nos voyages en avion parce qu'on était en Asie et qu'on avait l'habitude. Depuis le début de la pandémie, c'est différent. Les restrictions sont moins évidentes. Et même si c'est un peu plus compliqué de voyager, ce n'est pas impossible. Vous le verrez dans la suite de cet article!
A propos de notre vie nomade
On a quitté la France en 20216, direction l'Inde. Au départ, nous n'avions pas pensé au nomadisme. C'est un mode de vie qui s'est fait assez naturellement. Entre 2016 et 2020, nous étions en Asie. C'est une région du monde que l'in affectionne particulièrement et il n'était pas prévu au programme qu'on la quitte.
Fin janvier 2020, on entend parler pour la première fois du Covid. On est à l'aéroport de Silangit en Indonésie. Je viens d'être malade comme un chien. Je pensais que c'était une vilaine grippe. Au final, probablement pas.
Malaisie, on reste quelques semaines. On décide de partir en Thaïlande pour 3 semaines et revenir en Malaisie avec 3 mois de visa.
Mars 2020, on arrive en Thaïlande, on est à Kanchanaburi, petite ville qu'on connait déjà et qu'on kiffe.
Fin mars 2020, on se retrouve "bloqués" en Thaïlande. Impossible de retourner en Malaisie, les frontières sont fermées. On reste en Thaïlande 7 mois de cette manière.
Fin septembre 2020, on doit quitter le pays, on ne nous autorise plus à rester avec exemption de visa. Et on n'a pas forcément la possibilité de faire un autre type de visa. On part donc en Turquie. On y passe pas loin de 3 mois, à Istanbul précisément. A la fin du visa, les contraintes sanitaires deviennent reloues au quotidien.
Décembre 2020, on arrive en Egypte. Le premier mois de visa est offert et même si on ne kiffe pas trop le pays on décide de prolonger notre séjour de 3 mois, histoire de souffler un peu avec la pandémie.
Mars 2021, nous voilà en Arménie.
Allez, ciao l'Egypte!
Bilan rapide de notre visa en Egypte
J'ai encore quelques articles qui devraient être publiés à propos du Caire mais pour le moment, je vous propose un bilan rapide de nos presque 4 mois en Egypte. Pour rappel, on a passé une semaine à Hurghada, petite ville sur la rive de la mer Rouge et ensuite on est monté à la capitale. On y a trouvé un hébergement au top qui était dans notre budget. On a donc peu bougé et ça m'a permis de bien bosser. Ce qui n'est pas négligeable.
En gros, pour faire court, on était bien contents de quitter le Caire et l'Egypte cette semaine. Pendant ces quelques mois, on n'a jamais trouvé l'équilibre emmerdes / bénéfices. La colonne des emmerdes était bien plus fournie que celle des bénéfices. Ces derniers étaient pourtant présents: On avait quelques commerçants vraiment sympas et honnêtes, on avait une super piaule qui était jolie avec notre propre salle de bain, les gars de l'hôtel étaient cool et il y avait de très bonnes pâtisseries. Et être en Egypte en hiver nous a permis de ne pas avoir trop froid entre décembre et mars. En Asie, on ne se posait pas trop la question mais en étant revenus plus près de l'Europe, c'est un point à prendre en compte.
La liste des inconvénients en Egypte est plus longue. Je vais juste vous mettre les principaux soucis qu'on a rencontrés. D'abord, la bouffe était chiante. C'est le premier pays où on s'ennuie à aller manger alors que c'est normalement une activité à part entière dans notre quotidien. Il y a aussi eu la violence quotidienne des égyptiens. Ils s'engueulent à tout bout de champs, ils s'écrasent / se bousculent les uns les autres (et nous aussi), ils essayent de s'arnaquer entre eux (et nous aussi)... C'est un tas de petits détails qui se produisent TOUS les jours et plusieurs fois par jour. C'est usant. Et il nous a été impossible de se sentir en confiance, malgré l'omniprésence de la police et des militaires. Je pourrais aussi vous parler de la question du bruit perpétuel en Egypte, surtout au Caire. Même en pleine nuit, il y avait du bruit. C'était fatigant. Et maintenant qu'on est au calme on a l'impression de pouvoir reprendre notre souffle à nouveau. Et enfin, on n'a pas trouvé les égyptiens accueillants et sincères. Parce que ouais être accueillants et en vouloir après notre argent, ça ne passe pas des masses. Et jusqu'au bout, on a eu du mal avec ce manque de savoir-vivre / courtoisie / logique. A l'aéroport international, personne ne fait l'effort de parler anglais. Merde, c'est écrit sur ma tronche que je ne suis pas égyptienne, je suis dans un terminal d'aéroport vers des destinations européennes, la moindre des choses c'est de parler anglais. Bah pas en Egypte. Bref! On a commencé à se détendre une fois dans le premier vol qui nous amenait vers Paris.
Où faire un test PCR au Caire?
Avant de partir on a du faire un test PCR. C'était nécessaire pour voler avec Air France, pour faire escale à Paris et c'était recommandé pour arriver en Arménie. Mais on en a chié pour trouver des infos sur les prix et les lieux où il était possible de faire un test. Niveau prix, il y a une différence entre les locaux et les touristes (ça ne nous choque même plus). Il y a aussi une différence entre les différents labo de test. On a vu des prix à partir de 800LE (à l'hôpital des enfants) jusqu'à plus de 6000LE (dans un labo du centre ville). (800 = +/- 45€ et 6000 = +/- 325€) En plus de la question du prix, il faut que le labo puisse fournir assez rapidement les résultats, vu que le prélèvement doit être fait dans les 72h précédent le vol et il doit être rédigé en anglais. (Détail important dans un pays de langue arabe avec un alphabet qui n'est pas l'alphabet latin!)
Adresse du centre de test: Central laboratories of ministry of health, Falaki Street, Downtown. C'est à proximité de l'université américaine dans le quartier de Bab-El-Louq. J'aurais pu aussi vous dire que c'est à 5 minutes du bar où on allait boire une bière de temps en temps, mais je ne suis pas certaine que ça vous aidera.
Attention, on avait d'abord entré une adresse qu'on avait trouvé dans Google et on a tourné pendant un bout de temps pour rien dans une autre partie du quartier. Ce n'était pas la bonne adresse. On s'est retrouvé devant une banderole en égyptien avec le logo du ministère de la santé. Heureusement sur Trip Advisor je crois, Flo avait lu une autre adresse. C'était la bonne.
Comment s'est passé notre test PCR au Caire, combien il nous a couté?
On est arrivé le samedi matin à 11h, notre vol était le mardi à 1h du mat. On est passé à la caisse, le gars parlait vite fait anglais, suffisamment pour qu'on se comprenne. On est monté et dans la salle d'attente où un gars récupéré une partie de nos papiers, on a tripé avec ce dernier. Il était en kiffe sur la barbe de Flo et quand il a compris qu'on était français, il nous encore encore plus apprécié. Macron a filé la légion d'honneur à leur président il y a quelques mois... (Ouais, WTF? mais passons!) On a été pris tout de suite. Les dames dans le bureau du prélèvement étaient elles aussi super gentilles. Le test nous a fait moins mal qu'à Istanbul. Et voilà, c'était fini. On a vu vite fait qu'on pouvait récupérer les résultats le lendemain. Mais sans être sûrs, sans heure ou une quelconque indication. Ca nous a couté 1830LE / personne (soit l'équivalent de 100$).
Le lendemain, on retourne à la même porte d'entrée pour nos résultats. Visiblement c'était sur le côté qu'il fallait les récupérer. Il aurait suffit qu'on nous dise, c'est à droite et on aurait trouvé. Mais non, c'est l'Egypte. Un gamin (qui aurait du être à l'école) nous a à moitié suivis, à moitié guidés pour faire 20m. Et il attendait sa pièce - enfin son billet. C'est pas du tout, mais pas du tout notre truc de payer pour un pseudo service qu'on n'a pas demandé. C'est hyper fréquent en Egypte. On est rentré dans le bâtiment, on a eu rapidement les résultats du test. On est sorti. Le gamin était là à nous attendre et nous a réclamé 10LE (+/- 50 centimes d'euros). Et pas de s'il te plait, hein! Plus une insistance pénible. On aurait fait le quart du tiers de ce qu'il a fait, nos parents nous auraient mis 2 claques rapidos. On a fini par l'esquiver. Ce n'est pas forcément pour le montant. C'est qu'on ne lui a rien demandé et qu'il faut qu'ils arrêtent de prendre les touristes pour des vaches à lait.
Est-ce sûr de voyager à l'étranger en avion avec le covid?
On a déjà voyagé en période de Covid, on ne se pose pas la question de sûr ou pas sûr, on fait ce qu'il y a à faire pour ne pas choper le virus et pour ne pas le refourguer à toutes les personnes que l'on croise en voyageant. On a déjà fait Malaisie / Thaïlande avant que le monde soit bloqué en mars / avril l'an passé. On a fait Thaïlande / Turquie en passant par la Finlande et l'Allemagne. On a aussi voyagé entre la Turquie et l'Egypte. Bref, ce n'était pas notre premier vol sur un fond de covid. Notre voyage cette fois était: Le Caire / Paris - 7h de transit à Charles De Gaulle - Paris / Erevan. Il n'y avait pas de vol direct entre l'Egypte et l'Arménie.
Voyager avec Air France en période de covid
C'était la première fois qu'on voyageait avec Air France. On est plus habitué à des compagnies Low Cost mais cette fois c'est la compagnie française qui tirait son épingle du jeu niveau tarifs. Ce qui ne nous enchantait pas des masses, c'est l'idée de la France que ce soit en matière de compagnie aérienne comme dans le lieu de transit. On suit les infos françaises et on voit que la gestion de la pandémie c'est un gros n'importe quoi. On n'avait pas trop envie qu'on nous emmerde pour pas grand chose (ce qui semble être une spécialité en France). Au final, ça a été assez cool. Avant chaque vol, on nous a pris notre température.
La première chose très confortable avec Air France c'est avant le vol. On réserve les billets en français, toutes les infos sont en français même les consignes relatives à la pandémie. On a reçu un sms le dimanche avec un lien pour les documents à fournir pour les vols. Un petit bonjour dans le SMS n'aurait pas été du luxe. Mais ce n'est qu'un détail. On avait imprimé moult documents pour être tranquilles mais dans le premier vol, une hôtesse est passée avec le même papier qu'on a du remplir.
Au guichet d'enregistrement au Caire, on avait un agent qui parlait français pour nous guider. L'agent d'enregistrement parlait anglais. Il a vérifié nos tests, il a aussi vérifié si nous pouvions entrer en Arménie et à quelles conditions. (Genre de trucs qu'on a vérifié nous même 63 fois avant de partir...) Et on nous a demandé de porter un masque en papier plutôt que nos masque en tissus. Ouais pourquoi pas. On avait pris les devants, on en avait en rabe. Dans le 1er vol, on nous en a donné un avant de rentrer dans l'avion + un autre masque avec des lingettes dans l'avion. Je fais une collection de lingettes désinfectantes, tu n'imagines pas! Le vol Le Caire / Paris n'était pas plein. Sur une rangée de 3 sièges, Flo et moi n'étions qu'à deux. Très bien. En décollant, à 1h du matin et donc en arrivant 4h30 avant le vol (même un peu plus), on avait espéré avoir rapidement une collation. Ils nous ont servi un petit déj à la fin du vol. Mouais... bof.
Je reviens après sur l'escale. Passons au vol Paris / Erevan. On était sur un autre type d'avion. Un avion Air Asia autrement dit du low cost très bien pour des vols courts. 5h c'est déjà trop long. C'était un petit avion, pas de place pour mettre nos jambes (je fais 1m65) et on a le sentiment d'être les uns sur les autres. Il y a eu une désinfection de l'avion mais on a assez voyagé pour savoir que ce n'est pas relatif au covid. Ici pas de masques offerts, pas de lingette. Bof par rapport au 1er vol.
Avec le covid, il est fréquent qu'une collation soit offerte au lieu d'un vrai repas. On a eu ça avec Finnair (entre la Finlande et l'Allemagne) mais aussi avec Turkish Airline. En revanche, la collation avec Air France c'est un concept. Niveau quantité c'est absurde. Mais niveau covid, ça l'est d'autant plus. Nos collations ont été servies dans de jolis petits sacs; Ok la France est réputée pour la mode et tout ça. Sauf que là, le steward a récupéré les petits sacs à la fin; Chouette pour la récup et la planète mais est-ce qu'ils sont désinfectés entre chaque service? Aucune idée. Avec Turkish Airlines, c'est un sac kraft. Avec Finnair il n'y a pas de sac, c'est encore mieux pour la planète!
Pandémie et aéroports, comment ça se passe?
Départ - Aéroport international du Caire
Ahhhh jusqu'au bout, ce pays nous a gonflé. Je vous ai parlé du problème de la langue. Le flic a l'entrée, l'agent de sécu au contrôle des sacs nous ont parlé en égyptien comme si on le parlait. Ils avaient nos passeports français dans la main quand même. Passons!
On avait lu qu'il fallait arriver 4h30 avant le décollage à cause de la pandémie. En général, pour du vol international, il est recommandé d'arriver 3h30 avant. On se pointe en avance. Et dans le terminal, rien n'est indiqué. Notre vol est inscrit sur l'écran. Mais après, aucune info. On essaye de passer la sécurité. Non. On nous envoie à droite. Le gars ne s'est pas quoi faire de nous. On passe une sécurité, il nous met dans un ascenseur, on descend. Nous voilà de retour au point de départ. Merci pour cette occupation inutile! Plus tard, on essaye de repasser le contrôle sécu. Pareil, le gars nous vire mais il nous dit d'aller à côté. Ouais il ne s'occupait que du vol vers Moscou et nous on allait à Paris. (C'est pas comme si dans la zone internationale on allait pas être tous ensemble).
On passe enfin le contrôle sécu, on arrive au guichet Air France pour l'enregistrement. Ca se passe bien. On passe l'immigration rapidement. On a même le droit de garder nos cartes de résidents temporaires. Ca fera un souvenir! et on arrive en zone internationale. Presque tout est fermé. IM.POS.SI.BLE de faire du change. On a des livres égyptiennes, on voulait des euros. Bah dans le cul Juju! Toutes les salles fumeurs sont fermées. Avant de monter dans l'avion, Flo passe aux toilettes, un gars fumait dans les toilettes. Fallait s'y attendre.
Le masque, les touristes le portent comme il faut. Les employés de l'aéroport / les flics c'est à la waleguaine-bistouflaille. Oké, oké. C'est comme dans le pays au final!
Escale - Aéroport Paris Charles De Gaulle
Changement d'aéroport. Paris - 7h d'arrêt. On descend de l'avion, on a un bref contrôle de passeport. On a 2 choses en tête. 1. Est-ce que les salles fumeurs sont ouvertes 2. Est-ce possible de faire du change?
Il y a un tas d'agents de l'aéroports à dispo qui sont sympas. Je délire avec l'une d'entre eux - ouais en France c'est le bordel pour la gestion de la pandémie. C'est pas juste une idée qu'on se fait en voyant les infos à l'étranger. Bref, on peut fumer en zone internationale et pas sûr qu'il soit possible de changer nos putains de livres égyptiennes. Bingo, aucun bureau de change ouvert, même les distributeurs de billets étaient hors service. La France ou l'art et la manière de t'obliger à passer sur de l'argent dématérialisé. (Chose pour laquelle on est particulièrement contre! On paye tout en liquide!) On passe le contrôle sécu en France. Ce sont des gros cons. A chaque fois, ils sont désagréables et manquent de respect. C'est magique! C'est pas parce que tu dis bonjour et que tu respectes la personne en face de toi que tu as moins de pouvoir... Mais passons! A chaque fois qu'on passe par Paris, c'est la même chose. Et nous voilà en zone internationale.
Là, on change d'ambiance avec Le Caire. On sent que les gens ne sont pas sereins avec le virus. Les masques sont mis comme il faut, les gens ne se collent pas les uns aux autres. On était bien content de prendre un grand café pour pouvoir retirer notre masque un moment. Idem pour les pauses clopes. (17h pour les 2 vols et l'escale + les temps avant / après en aéroport avec le masque, ça fait beaucoup!)
Arrivée - Aéroport Zvartnots à Erevan
Arrivée à Erevan tranquille avec un peu de retard. Passage à l'immigration. Je n'entends pas l'agent puisque je ne peux pas lire sur ses lèvres. Rien de bien grave, on s'y fait. Flo a plus de mal à passer. Il y a une trop grosse différence entre la photo de son passeport et sa tronche maintenant. En gros c'est une paire de kilos en moins, plus de barbe et de cheveux. Il finit pas passer. On passe vite fait le contrôle sécu. Rien de spécial. On retire de l'argent au moins pour payer le taxi. On s'arrête voir un monsieur en blouse. On lui montre nos tests PCR et voilà on peut passer. On sort, on s'allume une clope. Le chauffeur de taxi nous file du feu et on part avec lui. Il a le masque sur le menton. Les nôtres sont dans la poche. Il va nous faire payer plus cher que la normal, au final, c'est une question d'habitude. On est HS. On a peu dormi. On veut arriver à notre piaule et on espère pouvoir manger un bout quand même. Vu l'heure, notre premier repas en Arménie fut un KFC. Dans le restau on nous a pris notre température. Voilà voilà.
Pour en revenir avec la réglementation covid à l'arrivée en Arménie, à l'heure actuelle, il faut soit un test PCR avant d'arriver soit en faire un en arrivant et attendre les résultats (48h) en isolement dans la chambre d'hôtel. J'insiste souvent dans mes articles, si vous prévoyez de voyager en Arménie ou ailleurs, vérifiez si les infos sont encore bonnes au moment de votre voyage. Peu importe le pays, les restrictions de voyage / d'entrée / de sorties changent assez régulièrement.
Nos brèves et premières impressions à propos de l'Arménie
Nous sommes donc arrivés il y a une dizaine de jours à Yerevan, capitale arménienne. On a effectué un changement de décor radical. Changement d'architecture évidemment. Changement de mentalité aussi. Oh.Mon.Dieu comme c'est agréable! C'est hyper calme même en centre ville. Les voitures ne klaxonnent pas à tort et à travers. Il est facile de traverser. Il y a des feux piétons respectés. Les voitures s'arrêtent si c'est vert pour les piétons. C'est peut-être normal pour vous mais pour nous, ça faisait des lustres qu'on n'avait pas vu ça! Les gens sont accueillants (enfin presque tous...) Niveau langue, ils parlent arménien, russe aussi. Moins anglais mais ils essaient et font l'effort. Il n'y a pas trop de monde dehors mais on sent que la ville sort de l'hiver, les gens commencent à aller dans les parcs. En parlant de ça, il y en a partout. C'est super agréable. Comme on a 6 mois de visa, on va avoir la chance de voir les parcs redevenir verts. On se sent respirer à nouveau au sens propre comme au sens figuré. L'omniprésence militaire et policière en Turquie ou en Egypte, on l'oublie. Comme l'Arménie était en guerre encore il y a quelques mois, on s'attendait à voir plus de militaires. Il y en a peu. Ils ne sont pas tous lourdement armés. (Pendant nos 3 premiers jours, on a vu un seul flic avec un arme à la ceinture). Je t'assure qu'au quotidien c'est assez agréable. Les femmes ici sont habillées normalement. J'ai vu plus de jambes de femmes en 3 jours qu'en 6 / 7 mois entre la Turquie et l'Egypte. Niveau climat, il fait plus froid qu'en Egypte mais on s'attendait à pire. La journée il fait bon. En revanche quand la nuit tombe, il fait plus froid.
Ce dernier paragraphe, je l'ai écrit il y a quelques jours. Je vais nuancer mon enthousiasme puisqu'assez rapidement on s'est rendu compte que le racisme anti-muslim était très présent. On n'est pas musulmans mais Flo a une barbe ce qui leur suffit pour le prendre pour un muslim. Comme c'est assez ancré ici, c'est assez dur à vivre. Et en plus de cela, jeudi passé (le jour de ma fête), on nous a volé mon sac à main au restau. Plus de passeports, plus de CB, plus de téléphone (le mien). C'est encore en cours évidemment. C'est beaucoup d'emmerdes. Et en attendant que tout rentre dans l'ordre et que je puisse faire un article pour vous expliquer les démarches quand on se fait voler papiers et cartes bancaires à l'étranger, vous pouvez suivre mes aventures / ma putain de grosse galère sur Patreon. L'épisode 1 (avec passage chez les flics) et l'épisode 2 (mais comment on va faire pour manger?) sont en ligne. D'autres sont à prévoir dans les jours à venir!
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