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[Slow lifestyle] La culpabilité de ne pas réussir à tout faire

La semaine passée, j'ai écrit le titre de mon article slow et c'est à peu près tout. Je n'ai pas été plus loin, je n'étais pas dans mon assiette et je manquais cruellement ce jour-là d'inspiration. Résultat des courses, je n'ai pas publié l'article slow qui était prévu. Il y a quelques années, cette absence de publication m'aurait posé problème. J'aurais culpabilisé de ne pas l'avoir fait. Maintenant, c'est très différent. Aujourd'hui, j'ai eu envie d'aborder une thématique qui n'est pas souvent abordée mais qui je pense vous parlera autant qu'à moi: la culpabilité. Se sentir coupable de ne pas réussir à tout faire... C'est un super moteur pour toujours en faire plus et se dépasser. En revanche, quand on aspire à un quotidien plus slow, il me semble primordial de s'en affranchir. Dans la suite de cet article, on va regarder ce phénomène de plus prêt!

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Se sentir coupable de ne pas réussir à tout faire - suis-je la seule ici à ressentir ça?

Ma question est très rhétorique. Je sais que je ne suis pas la seule à être dans le cas je-culpabilise-d'avoir-des-journées-qui-ne-font-que-24-h-comme-tout-le-monde. Il suffit que je passe un coup de fil ou que je parle vite fait avec mes copines encore en France pour que cette culpabilité suinte de nos échanges. Bon, j'avoue de mon côté, ça suinte moins qu'il y a quelques années. Mais ça je vais y revenir après. Le truc c'est que pour réussir à casser les schémas qui nous pourrissent la vie, il faut 1/ en avoir conscience 2/ les comprendre. Je ne suis pas psy. Je suis beaucoup de choses, mais définitivement, je ne suis pas psy. En revanche, je médite beaucoup. Cette méditation me permet de mieux comprendre le monde. Avant de passer à un mode de vie plus slow, j'avais l'impression de me noyer. Je n'avais pas le temps de faire tout ce que j'avais à faire. J'avais l'impression de me noyer. Et la culpabilité, c'était un poids en plus qui appuyait sur ma tête pour que je me noie un peu plus vite. Elle appuyait aussi sur mes épaules. Et puis tant qu'à faire elle était aussi accrochée à mes chevilles comme un bon gros boulet. Je suffoquais littéralement puisque je faisais des crises d'angoisses à répétition. Et cette culpabilité de ne pas réussir à tout faire était une partie du problème.

Mais c'est quoi tout faire?

Comme je te le disais quelques lignes plus haut, pour casser un schéma, il faut le comprendre, du moins réussir à prendre assez de recul pour l'observer. Avant notre départ pour l'Asie, en 2016 et avant, j'avais beaucoup de mal à définir ce "tout" que je n'arrivais pas à faire. J'ai toujours fait passer mon boulot avant le reste. A ce niveau, j'arrivais à faire, mais ce n'étais jamais suffisant. Je pouvais bosser 12 heures / jours, 6 à 7 jours sur 7, je ne voyais pas la fin de ma to do list. Je me voyais avancer un peu mais jamais ce n'était achevé. Je me sentais un peu comme un hamster dans sa roue avec un compteur kilométrique à côté. Je voyais les kilomètres défiler mais je n'arrivais jamais à destination.
Le soucis aussi en faisant passer le boulot avant tout c'est que le reste ne suit pas. Mon couple avait du plomb dans l'aile. Je ne donnerai pas de détails ici. Juste que l'équilibre n'était pas là et Flo me le reprochait amèrement. Je n'avais pas nécessairement de temps à consacrer à mes proches (famille comme amis). D'ailleurs ce qui ne trompe pas c'est que maintenant je suis bien plus proche de mes frangins, on s'appelle une à deux fois par semaine alors que c'était impossible quand j'étais en France. Je n'avais pas le temps de passer une ou deux heures au téléphone par semaine. Et je n'avais pas d'enfant à m'occuper. Je sais que dans mes lectrices il y a beaucoup de mamans. Et quand je vois tout ce qu'elles sont capables de faire pour les enfants + la maison + le boulot... Je les vois comme des super héroïnes même si elles sont sur les rotules.
Il y avait aussi la gestion de la maison. Maintenant le concept de charge mentale n'est plus à expliquer. Il s'est démocratisé quand nous étions déjà en Asie. Mais la première fois que j'ai vu ce concept sur Facebook, je me suis sentie comme libérée d'un poids invisible. Je n'étais pas la seule à souffrir du fait d'avoir à me taper tout le ménage à la maison. Je n'étais pas la seule à voir le mont de linge sale alors que mon conjoint s'en bats les couilles. (C'est toujours le cas!) Mais avant que l'idée de charge mentale ait un nom et soit exposée sur le web, elle était vraiment pesante dans mon quotidien. Je me sentais merdique de travailler de chez moi la plupart du temps et de ne pas avoir le temps d'avoir un intérieur digne d'un magazine de décoration. C'était le bordel parce que je suis bordélique. C'était le bordel parce qu'on avait bien trop d'objets autour de nous. C'était le bordel parce que j'étais la seule à ranger et à me préoccuper du bordel. Ce n'était pas sale parce que je me tapais le ménage et que j'avais mis en place une routine bien huilée qui consistait à me taper tout le ménage le dimanche soir pour commencer ma semaine avec le poids du ménage en moins. En plus à cette époque, j'avais une copine qui excellait dans les tâches ménagères, le boulot, la vie sociale (etc.) Elle était un exemple de réussite pour moi. Elle arrivait à tout mener de front avec une baraque où il était possible de manger par terre. C'était aussi une source de culpabilité. Pourquoi y arrivait-elle et pas moi?

Pourquoi se sent-on coupable?

Je n'ai pas la réponse à cette question. Du moins, je n'en suis pas sûre à 100%. Je me suis demandée d'où venait cette pression. Pourquoi je dois à tout prix être parfaite / tout faire? D'abord, il y a l'image de la femme dans notre société: la femme doit travailler, si possible s'épanouir dans son boulot et réussir ce qu'elle entreprend. Elle a aussi la charge de la bonne tenue du foyer avec tout ce que cela comprend: le ménage, les courses, les gosses... Et en prime, elle doit s'entretenir: faire du sport, manger sainement, être à la pointe de la tendance... Cette pression existe si tu lis ces quelques mots et que tu as un doute. Et c'est ouf parce que c'est complètement irréalisable. En plus, tout ce que je viens d'énumérer, ça n'a jamais de fin. On peut toujours faire mieux. On est donc toujours sous pression pour faire mieux. Et même si ce qu'on fait est déjà pas mal, personne ne sera là pour nous le dire!
Mais la pression n'est pas uniquement causée par la société. On a notre part de tords dans cette pression qu'on s'auto-inflige. Avec l'histoire de charge mentale, je me suis demandée à plusieurs reprises pourquoi mon homme en avait rien à carrer du tas de linge au bout du lit alors que moi, je le vois à chaque fois que je passe devant. Il y a quelques années, j'aurais culpabilisé de ne pas m'en occuper. Maintenant, beaucoup moins. Je ne me mets plus autant la pression. Niveau boulot, la pression était aussi partiellement de ma faute. Dans mon esprit (et probablement dans le votre aussi), j'ai été programmée à bien faire. Bien travailler à l'école, avoir un bon métier dans lequel je prends du plaisir et qui nourrit le foyer. Donc quand il y a des couilles qui dépendent ou pas de moi, bahhhhh, je me sens coupable. J'ai échoué. Au final, non, j'ai pas échoué. Ca a juste merdé sur une courte durée. Mais ça, sur le moment, on ne le voit pas. On voit juste qu'on n'a pas fait les choses comme il faut. Du coup, on s'adapte, on change sa manière de bosser, on bosse un peu plus encore... Et on retrouve la roue du hamster qui court sans aller où que ce soit. Cette pression liée au boulot, je suis en train de travailler dessus. J'y reviens dans la suite...
Dernier point, la comparaison. Je ne suis pas trop le genre de fille à me comparer aux autres. D'une part parce que je suis bizarre, je ne ressemble pas aux autres. Et la plupart du temps, ça m'arrange bien d'être différente. D'autre part parce que je sais que se comparer à l'image qu'on se fait des autres, ça sert à rien hormis à s'auto-flageller. Et pourtant... Et pourtant, je me suis quand même comparée aux autres. La copine qui avait un intérieur parfait, le temps de faire du sport, des nuits de 8h, un boulot passionnant. Je ne m'en rendais pas compte, mais je me comparais. La mère d'une de mes très bonnes amies qui a des attentes très spécifiques et d'une autre époque quant à la famille et au foyer. Même si elle me faisait rarement des remarques (être bizarre, ça m'a fait éviter pas mal de remarques) je voyais bien que je ne correspondais pas à cet idéal qu'elle prônait. Je me comparais à cet idéal de vie qu'elle souhaitait pour sa fille. Je pourrais vous donner encore moult exemples de comparaisons que je faisais sans nécessairement m'en rendre compte et qui me faisaient culpabiliser à fond les ballons. Je n'étais pas parfaite et beaucoup de choses dans mon quotidien me le rappelaient.

Comment je me suis affranchie de cette culpabilité et les conséquences sur mon quotidien

C'est bien joli de te montrer Ohhhhh combien je n'étais pas bien dans mes pompes. Avec un peu de chance, tu te sens moins seule. Entre cette époque où j'en chiais et où mon généraliste m'a mise sous antidépresseurs et maintenant, il y a eu plusieurs années et de nombreux changements dans ma vie. Il y a eu de nombreuses heures de méditation pour tenter de voir le monde différemment, de voir les différentes facettes de ce monde. Il y a eu des heures de réflexions où je me suis demandée comment je pouvais changer les choses pour vivre plus sereinement. Et puis, j'avoue, notre changement de vie a été important. Il m'a permis de changer les choses en profondeur.

Méditer pour prendre du recul sur le quotidien

Je te parle de méditation dans cet article et de temps en temps sur le blog. Je ne médite pas en tailleur ou en position du lotus au réveil. Je médite en fumant une clope la plupart du temps. 5 minutes à regarder les joints du carrelage, les arbres du jardin d'à côté, les oiseaux voler... Je n'ai pas un planning de méditation bien spécifique. Je prends les idées qui me viennent à l'esprit et parfois c'est le mont de linge qui attend au pied du lit. Pourquoi Flo s'en bat les couilles? Est-ce qu'il s'en bat vraiment les couilles? Pourquoi pour moi c'est important? Et si j'attends demain pour m'y coller est-ce que c'est grave? Pourquoi je mets toujours 3 plombes avant de m'y coller? Qu'est-ce qui m'emmerde dans cette activité? Qu'est-ce qui me plait dans cette activité? Pourquoi j'ai le sentiment que c'est toujours moi qui m'y colle? Pourquoi ça me pèse cette histoire de linge? Et la liste de questions pourrait continuer encore longtemps.
Méditer me permet de prendre du recul et d'essayer de voir les choses différemment. Il y a le sentiment pénible et douloureux lié au stress du linge qui ne se fait pas tout seul. Et il y a la méditation qui me permet de prendre de la hauteur, de la distance avec le linge, les sentiments négatifs liés à ma flemme de laver le linge. Cette distance me permet de ne pas me laisser bouffer par les sentiments négatifs et la culpabilité. Ca me permet aussi de voir les choses sous différents angles. Je ne me suis jamais demandé quel était le point de vue du mont de linge sale... Même si l'exercice pourrait être drôle. Mais j'ai essayé de me mettre dans la peu d'un bonhomme par exemple. (Pourquoi une paire de couilles visiblement permet de passer à côté du tas de linge sans le voir? Les couilles ne sont pourtant pas devant les yeux... bref!) Je me suis aussi demandé si dans l'équation on y mettait un grain de "vie ou de mort", est-ce que si je risquais ma vie la pression du linge sale aurait la même importance dans mon quotidien?
Bref, tu vois un peu le délire qui se produit dans ma tête pendant mes pauses clopes... Il y en a qui vont méditer sur la paix dans le monde, moi, je médite pour la paix dans ma tête. C'est déjà un premier pas!

Dire merde à la perfection

La perfection n'existe pas. La perfection est l'état actuel des choses. Ce sont deux affirmations qui ont du sens pour moi. Et je refuse de trancher. Plutôt que de choisir un camp ou un autre. J'ai décidé que la perfection je l'emmerdais. Je la laisse dans un coin, très loin le coin. Et là, il y a une espèce de magie qui s'opère. Déjà la pression d'être parfaite est beaucoup moins importante, le poids sur mes épaules aussi. Mais pas que. Je ne me demande plus d'être parfaite mais aussi je n'attends plus des autres qu'ils soient parfaits. Tu fais des fautes en tapant sur Facebook? Moi aussi! Tu oublies des mots dans un article? Moi aussi! Tu as la flemme de faire la lessive après une journée de boulot? Moi aussi! Et la terre ne s'arrête pas de tourner!
Ce qui est intéressant quand j'ai laissé tomber ce désir d'être parfaite c'est que j'ai arrêté de juger aussi. J'ai arrêté de me juger. J'ai arrêté d'avoir des a priori sur les autres aussi. Je m'en bats les couilles! Et tout ça, ça libère du temps. J'ai beaucoup plus de temps dans mon esprit pour faire autre chose, même si c'est pour glander. J'ai plus de temps pour bosser efficacement. J'ai plus de temps pour plier le linge quand il est sec. Vu que je ne suis pas en train d'essayer d'atteindre un idéal qui n'existe pas et qui n'a jamais de fin, j'ai du temps pour faire autre chose, même si c'est lire un bouquin ou mater une série. Et ouais mater 11 épisodes de Batwoman ça ne sert à rien... Et je m'en bats les reins!

Anticiper mais pas trop

Dernier point plus terre à terre qui devrait peut-être t'aider c'est l'anticipation mais pas trop. La méditation ça se travaille tous les jours et les effets se sentent progressivement dans le quotidien. Embrasser son imperfection c'est un état d'esprit qui n'est pas si facile à adopter. Mais anticiper mais pas trop, ça c'est possible de le mettre en place facilement. Et les résultats sont rapides. Je suis le pigeon de Skinner. J'ai besoin de renforcements et si possible positifs. J'ai besoin de voir qu'il y a des résultats dans mes actions! Mais qu'est-ce que j'entends par anticiper mais pas trop?
Prenons l'exemple du boulot: j'ai une vision d'ensemble de ce que j'ai à faire. Je sais où je mets les pieds. Je n'ai pas besoin de réfléchir. J'ai juste à suivre le programme que j'ai préparé. En revanche, je sais que sur la journée, la semaine, le mois je ne suis pas au taquet tout le temps. J'ai des moments où je suis crevée. J'ai des moments où je suis moins concentrée. J'ai des moments où j'ai juste pas envie. Des moments où je n'ai aucune inspiration. Bref, je ne suis pas parfaite et je ne suis pas 100% du temps prête à bosser. Et en sachant ça, je me laisse la possibilité dans mon emploi du temps de ne servir à rien. Quand je suis motivée, quand j'ai de l'inspiration, quand j'ai envie, je bosse. Je bosse beaucoup. J'avance, j'avance et j'avance. Je peux écrire par exemple pendant 3 jours sans arrêter. Je prends de l'avance. Je sais où je vais. Et puis, il y a des jours où j'ai besoin de faire le sieste. Et là, je me prends une heure ou deux (ou cinq) pour glander devant une série et dormir. Je peux me le permettre, j'ai de l'avance dans mon boulot et honnêtement, même si certains partenaires tentent de me mettre la pression pour que je bosse plus vite, ça ne m'atteint pas. Cette pression extérieure, je la refuse. On n'est pas à 24 heures près, c'est pas comme si mon taf consistait à trouver un remède au Coronavirus!
Pour le linge, je tente de faire la même chose. Je sais exactement ce que j'ai comme linge de dispo. C'est ce qui est cool quand on vit avec moins de 15kg d'affaires (et pas que de fringues!). Je sais globalement que je peux tenir 1 mois sans faire de machine... Parfois plus... Pendant ce mois, je ne pense pas à la machine que je vais devoir faire. Je ne pense pas au linge qui s'amoncelle. Je le vois, mais je m'en carre. Là où c'est plus problématique, c'est quand je n'ai plus de fringues. Là, c'est le moment de faire une machine et de prier pour qu'il ne pleuve pas pour que le linge puisse sécher. La formule la plus simple c'est quand on change de pays. On fait en sorte d'avoir tout notre linge propre quand on change de pays. On sait quand on doit partir, je sais donc quand je dois me taper la lessive. J'anticipe le processus avec un jour ou deux de battement vu qu'on ne sait jamais, il peut pleuvoir.

Voilà, voilà... On est à pas loin de 3000 mots pour parler de linge sale mais je suis sûre que ça va parler à pas mal de monde cette histoire. Je ne sais pas si ma "méthode" est la bonne. Elle me convient. Comme je l'ai dit, il y a quelques années j'étais vraiment en souffrance et en plus je n'osais pas en parler. Je n'y arrivais pas non plus. Il y a une espèce de honte de ne pas s'en sortir... Elle ne sert à rien. Adopter un mode de vie plus slow ce n'est pas juste ralentir au quotidien. C'est aussi voir les choses de manières différentes (au pluriel). La culpabilité est dure à vivre. Ce sont des chaines et des oeillères difficiles à se débarrasser. Mais une fois qu'on commence à prendre de la distance avec ce besoin de perfection, on a l'esprit bien plus léger. Moins de perfection, plus de tranquillité.


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9 commentaires


    1. Author

      Merci pour ton commentaire! C’est tout bête, mais savoir que je ne suis pas la seule / tu n’es pas la seule à souffrir de cette charge mentale me fait du bien. (A comprendre: « Je ne suis pas en train de péter un plomb toute seule dans ma tête à cause du quotidien ») J’espère que ces quelques expériences t’aideront comme elles m’ont aidées 😉
      Bises et à bientôt 🙂

  1. Je te découvre et ô combien cet article me parle. Je me bats depuis très longtemps contre cette culpabilité. Petit à petit je crois que j’arrive à m’en défaire… mais parfois elle revient au galop si je ne fais pas gaffe. Et puis la vie depuis quelques années m’a fait passer par des épreuves qui font (beaucoup) relativiser… alors merci pour la piqûre de rappel

    1. Author

      Je me doutais bien ne pas être la seule à souffrir d’une culpabilité paralysante… Merci pour ton commentaire! Je vois très bien ce que c’est quand « elle revient au galop », ça m’arrive encore de temps en temps. Courage, avec le temps, on va bien réussir à s’en débarrasser vraiment!

  2. Un article très intéressant qui me parle beaucoup 🙂 Entre travail, blog, activités, maison et j’en passe… Parfois la pression est grande et l’impression d’être noyée sans pouvoir ressortir la tête de l’eau se faire sentir. Le tout en vivant dans un autre pays et voilà qu’on peut facilement se sentir « isolée »! Merci pour tes conseils, je vais certainement en piquer quelques-uns!
    Amélie

    1. Author

      Je suis contente que tu trouves cet article intéressant… Et je me sens moins seule à me battre avec cette culpabilité pourrie. Je comprends ce sentiment de se sentir se noyer. Je n’ai pas de mal à imaginer son isolement à l’étranger. En Asie, ça se fait beaucoup, il y a des groupes d’expats et de nomades. (Je suis plus proches des groupes de nomades que d’expats) et ils organisent des rencontres, des soirées, etc. Ca pourrait peut-être coller avec ta situation 😉 (Généralement ces groupes sont sur Facebook).
      A très bientôt et encore merci pour ton passage 😉



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