Souris & ferme ta gueule!

La semaine passée, ma vie un pris un tournant à 180°... Et ouais, ça arrive! Je ne m'y attendais pas par conséquent, j'ai mis quelques jours avant de sortir la tête de l'eau. Et même si aujourd'hui, je ne dirais pas que ça va mieux, ça va moins mal.

Si vous êtes des lecteurs assidus de ce blog, vous savez que par moment, je n'ai pas ma langue dans ma poche, comme avec les articles sur les putes et Facebook, les migrants ou encore à propos du statut d'auto-entrepreneur. Depuis mon adolescence, un tas de personnes m'ont appris à fermer ma gueule. Ça fait donc un peu plus de 15 ans, qu'on me bride de différentes manières, plus ou moins subtiles. Un peu plus de 15 ans que je détourne mes mots et mes pensées pour pouvoir dire ce que j'ai à dire. Ce n'est pas bon de garder ce que l'on a sur le cœur, donc je prends soin de moi quand je dis merde haut et fort! La censure m'a appris à presque mettre les formes, à utiliser un vocabulaire particulier, à argumenter. Mais au final, je finis par dire ce que je pense. Avec les années qui passent, j'ai aussi appris à répondre non à la question: "Est-ce que ça va?", parce que je n'ai pas envie de dire que je vais bien, quand ce n'est pas le cas. Passons...

pourquoi fermer sa gueule

Je disais que ma vie avait pris un tournant raide et violent il y a quelques jours. J'aurais pu fermer ma gueule. Mais non. J'ai décidé de parler et de régler mes comptes rapidement. Je suis chef d'entreprise, je n'ai pas que ça à foutre que de pleurer sur mon sort, broyer du noir pendant 7 ans et me nourrir d'alcool pour oublier. Je suis une fille entière, je règle mes comptes en personne. Donc j'ai tapé dans une porte, mis une claque, crié, parlé très vite. J'ai aussi pris de haut, demandé des explications, menacé une pauvre fille de lui mettre les dents dans la table qui se trouvait devant elle, utilisé des questions rhétoriques cinglantes. Faut pas oublier que j'ai un parcours universitaire de Lettres, je maitrise donc la langue française pas trop mal, même en étant énervée.
Mais comme je souffrais beaucoup, régler mes problèmes de vive-voix ne suffisait pas. Et en plus de la souffrance, j'étais dans une position où je subissais la situation, chose que je déteste. S'il y a bien quelque chose que j'ai compris, c'est qu'on ne pouvait pas tout contrôler, mais que sa propre vie le permettait. Sauf là. Je déteste subir, quelque chose que je ne veux pas, que je ne mérite pas. Ce n'est pas bien passé, mais j'assume pleinement. J'ai décidé de régler mes comptes sur Facebook. Ce média social je l'utilise à des fins professionnelles 98% du temps (les 2 autres % c'est pour dire des conneries avec les copines). Habituellement, j'applique les codes de bienséance. Sauf que non, pas pour ce coup là. La semaine passée, j'ai utilisé le combo de la mort qui tue quand t'es énervée et blessée: la phrase cinglante + nom et prénoms + insultes.
C'est pas très bien passé! J'ai eu quelques réflexions, jamais dites de manière franche et honnête. J'aurais du souffrir en silence, fermer ma gueule et sourire. Mais non! Et même si ça ne se fait pas, ça a eu le mérite de faire passer l'information / montrer ma colère et ma souffrance / dire les choses comme elles sont. Non, mais depuis quand Facebook est le pays des bisounours, où tout le monde s'aime et où tout le monde est gentil!? J'assume pleinement ma souffrance et je ne tiens pas à la garder pour moi, juste sous prétexte que ça dérange les gens. La pouffiasse, elle est peut-être une fille bien, mais ce qu'elle a fait montre le contraire! Et ouais! CQFD!

J'ai quand même fait les choses bien. Oui, même si j'ai utilisé le combo de la mort qui tue, je ne l'ai utilisé qu'une fois. C'est bien gentil de dire aux gens ce que l'on pense, mais c'est pénible de pourrir le flux d'actualité. Ca perd de son sens... Il y a tant de manières de faire passer un message qu'il ne faut pas juste s'arrêter à un statut Facebook.
Et pour les personnes qui aimeraient ou qui m'ont dit de fermer ma gueule, sachez que ce n'est pas demain la veille que ça va commencer!

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3 commentaires

  1. je ne sais pas ce qu’on t’a fait, ni même qui t’a fait souffrir… ce que je sais par contre, c’est qu’il ne faut pas se laisser faire et oui dire ce qu’on pense fait du bien si c’est réfléchi surtout ! alors surtout ne la ferme pas ! biz

    1. Author

      Merci beaucoup Virginie! Bises

  2. Oh ben t’as bien raison!
    Parfois, je dis les choses, parfois non, tout dépend de la valeur que je donne à la personne visée. Donc en ce moment, la personne à qui je balancerais bien des mots pas beaux du tout ne vaut (plus) rien, donc l’ignorance est ma réponse. Jusqu’à quand?
    J’ai vu passer le post en question, mais comme je ne connaissais pas l’histoire, je n’ai pas relevé… Ca a l ‘air de ne pas t’avoir fait que du bien toute cette histoire, hésites pas si tu veux en parler!!

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