Et voilà pourquoi je ne fais pas de politique!

Oui mon titre est lourd de sens! Et oui, mon titre s'adresse à toi, Madame, Monsieur qui fait de la politique. Je pourrais citer les noms, mais j'en apprends de nouveaux tous les jours. Et plutôt que de te mettre en valeur en te citant, je vais prendre le temps de te raconter une petite histoire.

Il était une fois, Julie, 30ans, chef d'entreprise et spécialement à l'aise dans ses pompes. Cette jeune femme est entière. Elle a des valeurs aux quelles elle tient. Elle n'a pas sa langue dans sa poche et elle pense d'elle-même qu'elle est une personne extraordinaire. Ce n'est pas présomptueux. C'est assez réaliste. Et c'est par sa conscience de sa réalité qu'elle est justement hors du commun.
Julie est blogueuse. Julie s’éclate dans sa life, dans son boulot et dans ses loisirs. Elle est chanceuse, ce n'est pas donné à tout le monde. Julie est un peu naïve. Elle pense que c'est une qualité nécessaire pour être heureuse. Elle a compris qu'il y avait des choses qui la dépassaient. Et en général elle le vit très bien. Par ailleurs, Julie aspire à une vie agréable. Bien qu'elle soit consciente que la vie peut être chienne, Julie sait qu'avoir une vie agréable dépend surtout de la manière dont on la regarde.
Ahhh comme c'est un point intéressant à soulever... Regarder la vie. Ça peut sembler absurde, mais parfois il faut. Ça permet de voir comme nous avons avancé, dans notre parcours. Les épreuves que nous avons surmontées. Les moments de joie que nous avons vécus. C'est super important, non? Julie a aussi compris que pour être heureuse, il fallait qu'elle évite de regarder certaines nuisances visuelles. C'est pourquoi elle vit très bien sans télé. Elle n'aime pas regarder les infos parce qu'aux JT il est toujours question de souffrances et de malheurs. Et même si c'est important d'en parler, Julie a le sentiment que les médias, notamment ceux de la télé ne savent pas / plus montrer quand ça va bien. Il faut trouver une juste mesure entre la gravité des évènements et les événements sympas. Julie a donc décidé depuis maintenant pas mal de temps de créer sa propre veille d'informations. Et jusque là, tout allait bien.
Évidemment, comme dans toute histoire qui se respecte, il y a un mais, un élément perturbateur qui vient donner à l'histoire un autre tournant. Cet élément est assez récent dans le quotidien de Julie. Elle a commencé à voir depuis quelques semaines des choses qui la dérangent sur Facebook. Julie a toujours pris Facebook comme la société vue à la loupe. Tout sur Facebook est bien plus gros qu'en réalité. On s'aime plus, on connait plus de gens, on s'enflamme plus. Jusqu'à présent, Julie avait su discerner la vraie réalité de celle qui se trouve sur ce réseau social si populaire. Mais ça c'était avant! C'était avant que Facebook ne s'introduise dans sa réalité qui se veut tranquille et pépère. En fait non, la réalité vraie l'avait déjà dérangée, hier. Mais la réalité vraie et bien plus facilement gérable, parce qu'il suffit de dire aux gens qui dérangent qu'ils dérangent. Sur Facebook c'est plus délicat parce que la multitudes de murs, de liens et de connexions rend les échanges francs et serviables beaucoup plus compliqués.
De plus sur Facebook, les gens sont libres de faire et d'écrire ce qu'ils veulent. Julie, elle s'en sers pour promouvoir son entreprise et ses loisirs. D'autres s'en servent pour communiquer avec leur famille et leurs amis. Et il y a ceux qui parlent de politique. Vous n'êtes pas sans savoir que les municipales sont bientôt! Bah sur Facebook, c'est un gros n'importe quoi. Je ne suis pas contre que l'on défende ses opinions, mais il y a des règles. C'est un peu comme partout: Ta liberté s'arrête au moment où elle dérange celle des autres. Et Julie aujourd'hui s'est sentie spécialement ennuyée, pour ne pas dire emmerdée. Ces deux derniers jours ont été particulièrement chaud bouillants, alors qu'elle ne demandait rien à personne. Elle souhaitait passer un bon dimanche entre potes et un lundi tranquillou à bosser. Oui, sauf que non! Sur Facebook, y'a des gens qui en ont décidé autrement. Et ça, ça exaspère Julie au plus au point. Julie a ses idées politiques. Elle en parle rarement sur son blog, parce que c'est un blog de déco, par conséquent la politique n'a rien à faire dessus. C'est un peu comme si Julie écrivait pour un magazine qui a pour but de divertir et d'apporter un peu d'information, la politique n'aurait pas sa place sur ce magazine. Sauf, qu'aujourd'hui, cette brave citoyenne, qui va voter quand on lui demande, en a ras la casquette, pour ne pas dire plein le cul.
Et voilà le message que Julie a envie de faire passer aux personnes qui font de la politique sale, de la politique qui dénigre, récupère, balance, modifie, s'approprie. C'est un message simple, clair et précis: "Vous me faites chier avec vos histoires digne d'une récréation avec des enfants de 5ans. Vous allez nous représenter, vous allez prendre des décisions une fois que vous serez élus. Ouai, ouai, ouai! C'est pas bien ragoutant de voir vos procédés à la con, pour avoir de nouveaux électeurs, pour conforter les anciens électeurs, pour asseoir vos idées. Je pensais naïvement qu'il y en avait bien un ou une qui allait sortir du lot, mais non! Honnêtement, je ne voterai pas pour une liste qui se comporte sans respecter qui que ce soit. Faut-il que je vous rappelle que tous les matins, vous faites caca comme moi, comme mon voisin du dessus et comme celui d'à côté. Alors redescendez sur terre, ré-apprenez à être humaine et à respecter les gens et les projets qu'ils mettent en place!"  Ce message s'adresse bien évidemment à tous, parce que tous saoulent Julie avec leur politique pas bien glorieuse!

Sur ce, Julie s'en va boire une bière sur la digue en plein mois de janvier, parce que vous l'avez gonflée!

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